Mise en œuvre de la SND30 : Des progrès notables réalisés                                       

Mise en œuvre de la SND30 : Des progrès notables réalisés                                       

C’est ce qui ressort des travaux de la deuxième session du Comité National de Suivi-
Evaluation de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2020-
2030 (CNSE/SND30) tenues le 14 février 2023 à Yaoundé.

 

L’objectif de cette deuxième session du CNSE/SND30, était d’examiner les progrès
réalisés, les défis à relever et les mesures complémentaires à prendre pour maintenir
le cap de l’émergence à l’horizon 2035. Dans son discours d’ouverture, le Ministre de
l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane
Mey, a précisé qu’il s’agit d’une rencontre d’importance capitale aux enjeux
stratégiques et opérationnels, conformément à la Vision de développement impulsée
par le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya, dont l’ambition est de faire du Cameroun un pays
émergent, démocratique et uni dans sa diversité. De prime abord, l’on a appris que la
résilience affichée par l’Economie camerounaise a permis d’avancer, bien que n’étant
pas au rythme souhaité. En 2022, le taux de croissance a enregistré une légère
progression, se situant autour de 3,8% contre 3,6% en 2021. La consolidation
budgétaire s’est poursuivie et l’inflation est restée maîtrisée.
Au plan Social, l’accès aux services sociaux de base a été soutenu grâce aux
investissements en infrastructures et en subventions directes et indirectes consenties
par l’Etat. La densification de la carte sanitaire, le relèvement remarquable des
plateaux techniques et l’institution de la couverture de santé universelle sont des
acquis indéniables. On note aussi la densification de l’offre d’enseignement et
l’utilisation des outils numériques. Les taux d’admission et d’achèvement au cycle
primaire sont en hausse respectivement de 71% et 75% en 2021. L’accès des
populations à l’eau potable et à l’électricité s’est également amélioré. La proportion
des populations ayant accès à l’eau potable, est passée de 61% en 2014 à 68,9 % en
2021. En outre, 69% des ménages ont accès à l’électricité en 2021.
En matière de Gouvernance, il y a lieu de relever l’accélération du processus de
décentralisation notamment à travers l’adoption et la promulgation du Code Général
des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) et l’avènement des Conseils
Régionaux. La poursuite de la modernisation de la gestion des Finances Publiques est
concomitante à la lutte contre la corruption et à la promotion du bilinguisme comme
instrument d’intégration et de cohésion sociale. Dans une dynamique de
renforcement de l’inclusion, les programmes de reconstruction des Régions affectées
par les crises sécuritaires sont opérationnels. En ce qui concerne l’amélioration du
climat des affaires, le dialogue entre le Gouvernement dans le cadre du Cameron
Business Forum et d’autres espaces de concertation continue d’être opérationnel.

Par ailleurs, le Gouvernement a poursuivi ses efforts dans le domaine du
développement des infrastructures de production (Energie, TIC, Transport)
notamment ceux engagés au cours de la dernière décennie. Ainsi, la capacité installée
de production d’électricité a été portée à 1720 MW. La capacité de production d’eau
potable installée quant à elle, est de 656 089 m3 et la mise en œuvre des projets
routiers a permis d’avoir un linéaire global de 121 489,67 Km au niveau national, dont
98,5 Km d’autoroutes.
Ces résultats ont été réalisés dans un contexte difficile et extrêmement volatile, a
reconnu Alamine Ousmane Mey. Car, après une période de récession mondiale en
2020 du fait de la pandémie du COVID 19, la reprise fragile obtenue au prix de
nombreux efforts budgétaires, subit les effets néfastes de la crise entre la Russie et
l’Ukraine.
Toutefois, si les efforts consentis dans le cadre de la mise en œuvre de la SND30 font
état des progrès remarquables, l’ambition légitime d’industrialisation vers l’atteinte
de l’émergence invite à redoubler d’efforts, a indiqué le Ministre de l’Economie. Il
faudra à cet effet, renforcer la dimension planification stratégique et la priorisation
dans la mise en œuvre rigoureuse et disciplinée des politiques publiques choisies.
Cette démarche déterminera également l’allocation appropriée des ressources
financières. L’option de création de richesses tirée par le secteur privé, invite aussi à
recourir à des mécanismes de financement alternatifs intégrant davantage les
partenariats publics-privés, l’investissement privé, la diaspora, le crowdfunding, la
finance climatique, etc. Le contexte et la conjoncture mondiale commandent par
ailleurs d’évoluer vers des modèles économiques endogènes, solides et résilients face
aux chocs exogènes. La prise en compte de la question des changements climatiques
semble enfin plus que jamais nécessaire. C’est seulement à cette condition que l’on
pourrait consolider les acquis et surtout juguler les contraintes qui se dressent sur le
chemin de la mise en œuvre de la snd30, afin de maintenir le cap vers l’atteinte de
l’émergence à l’horizon 2035.

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