Relance économique dans le Bassin du Lac Tchad : Le RESILAC prend un nouvel envol

Relance économique dans le Bassin du Lac Tchad : Le RESILAC prend un nouvel envol

La deuxième phase du projet de Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad (RESILAC 2) a été officiellement lancée le 13 février 2025 à Yaoundé, par le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), Alamine OUSMANE MEY, en présence de plusieurs membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, et des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Cette cérémonie était couplée à la première réunion du Comité de Pilotage National de ce projet.

 

 

La cérémonie de lancement officiel de la deuxième phase du Projet RESILAC, a permis aux parties prenantes nationales et internationales d’être édifiées sur les acquis de RESILAC 1 et d’établir une feuille de route claire pour la seconde phase de ce projet.

 

 

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Alamine OUSMANE MEY a indiqué que  le RESILAC 2 accompagnera les communautés, les collectivités territoriales, les structures déconcentrées de l’État, les associations professionnelles et les populations sur la base des attentes et besoins définis par elles-mêmes. Cette deuxième phase vise donc à apporter des solutions durables aux communautés affectées à travers le renforcement de la résilience des populations en intégrant une approche inclusive et participative. Le Ministre a également précisé qu’un accent sera mis sur l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes et des jeunes à travers une meilleure gestion des ressources naturelles, le développement de l’entrepreneuriat et l’appui aux initiatives locales. « Le projet RESILAC s’inscrit ainsi dans le vaste chantier de développement économique et social si cher au Président de la République, SE. Paul BIYA », a-t-il déclaré. Afin de garantir le succès de cette deuxième phase, le MINEPAT a exhorté les parties prenantes à veiller au suivi rigoureux des actions mises en place ; à encourager la participation active des populations et à renforcer la synergie entre les différents acteurs.

 

 

La seconde phase du projet est structurée autour de trois composantes : (i) Le Renforcement de l’accès aux services de base, aux moyens de subsistance et aux opportunités d’inclusions sociales pour des populations déplacées, rapatriées, réfugiées et les communautés hôtes vulnérables ; (ii) le Renforcement des capacités des autorités, des organisations communautaires et des organisations de la société civile aux niveaux local, régional et national pour assurer la cohésion sociale et la gestion des ressources naturelles autour du Lac Tchad ; et (iii) l’Appui à la relance économique et promotion des échanges transfrontaliers, visant l’accès à l’emploi des hommes et des femmes à des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux et halieutiques diversifiés et adaptés au changement climatique.

 

 

Le RESILAC 2, qui s’inscrit dans le prolongement de la dynamique de la phase 1, sera mis en œuvre au cours de la période 2024-2028 dans trois pays de la région du Lac Tchad : le Cameroun, le Nigeria et le Tchad (le Niger reste réservé). Ce projet est financé à hauteur de 38 476 190 euros, dont 8 millions par l’AFD et 30 476 190 par l’Union Européenne. Au Cameroun, il s’exécutera dans la région de l’Extrême-Nord, principalement dans les communes de Dargala, Mindif, Mora, Koza et Tokombéré.

 

 

En rappel, le projet de Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad (RESILAC) est un projet régional visant à contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des populations du bassin du Lac Tchad au Cameroun (région de l’Extrême-Nord), au Niger (région de Diffa), au Nigeria (État de Borno) et au Tchad (province du lac).

 

 

Cofinancé dans sa phase 1 par l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement à hauteur de 36,1 millions d’euros, le projet a été mis en œuvre par un consortium d’ONG : Action Contre la Faim (chef de file), CARE international et Groupe URD, en partenariat avec des organisations nationales et locales. D’une durée de 5 ans (2018-2022), les actions menées se sont étendues sur 13 territoires, 254 villages et ont touché plus de 159 000 bénéficiaires. Au Cameroun, 44 800 personnes, dans quatre communes (Dargala, Mindif, Mora, Koza) de la région de l’Extrême-Nord, ont bénéficié des interventions du projet.

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