Cette recommandation a été donnée le mercredi 6 septembre 2023 à Yaoundé par le Ministre Délégué auprès du MINEPAT, Paul TASONG aux membres du Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE).
Les cinquième et sixième sessions du Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE) qui se tiennent du 6 au 7 septembre 2023, ont pour objectif d’évaluer le niveau de maturation de 43 projets d’investissement public d’un coût supérieur ou égal à 100 millions de FCFA, préparés par les Maîtres d’Ouvrages. En ouvrant les travaux, le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, chargé de la Planification, Paul TASONG a relevé que « le nombre relativement important des projets à examiner pendant deux jours, impose que nous renforcions l’esprit de transparence, d’objectivité et de responsabilité qui guide nous travaux ». Il s’agit pour les membres du COTIE, au rang desquels les Secrétaires Généraux des ministères, les directeurs généraux des entreprises publiques et les présidents des sous-commissions Ad hoc chargés de l’analyse des projets, de s’assurer de la bonne maturation des projets dans la perspective de garantir leur bonne exécution, et d’améliorer la qualité de la dépense publique. Le Mindel MINEPAT a à cet effet engagé les membres du COTIE à plus de rigueur, afin que ne soit admis à la mobilisation des financements, que les projets satisfaisant toutes les exigences de qualité requises par le décret du 21 juin 2018 fixant les règles régissant le processus de maturation des projets d’investissement public au Cameroun. Par cette démarche, le Gouvernement veut enrayer l’insuffisante rigueur dans la préparation des projets d’investissement, laquelle conduit très souvent à l’abandon des projets, la prolifération des avenants, les retards dans l’exécution, des malfaçons ou une exécution partielle des projets.
Parmi les projets soumis à l’examen de ces cinquième et sixième sessions du COTIE on y retrouve dans le secteur de l’agriculture et du développement rural : le Renforcement du stock de sécurité de l’office céréalier par l’acquisition et la distribution de 10 000 tonnes de céréales, la Réhabilitation des champs semenciers et l’Appui à la modernisation de la production des plants performants de cacaoyers au sein des coopératives. Dans le domaine de l’enseignement supérieur : les projets de constructions des universités nouvellement crées dont celles de Garoua, Bertoua et Ebolowa. Sur le plan de la santé on peut citer la construction et l’équipement d’un hôpital gastro-pneumologique à Yaoundé /Jamot et d’un hôpital Jamot annexe à Mfou.
Il convient de rappeler que d’après le décret suscité, « le processus de maturation des projets d’investissement public a notamment pour but: d’avoir une bonne lisibilité et une maîtrise des projets d’investissement public, notamment en ce qui concerne: la localisation du projet, les procédés d’exécution, les spécifications techniques, la durée d’exécution, le coût, le planning prévisionnel et le suivi évaluation; d’accroître l’efficacité de la dépense publique; d’améliorer les performances des administrations publiques; de promouvoir la gestion axée sur les résultats; d’atteindre les objectifs fixés par les politiques publiques pour un relèvement substantiel des indicateurs de développement humain ».