Cette recommandation a été faite ce vendredi 22 mars 2024 à Yaoundé par le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire en charge de la Planification, Paul TASONG, aux membres du Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE).
La septième session du Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE) qui s’est tenue ce vendredi 22 mars 2024 à l’Amphi 300 du MINEPAT, a permis d’évaluer le niveau de maturité de 55 projets d’investissement public d’un coût supérieur ou égal à 100 millions de FCFA, préparés par les Maîtres d’Ouvrages.
En ouvrant les travaux, le Ministre Délégué auprès du MINEPAT, Paul TASONG a rappelé aux membres du COTIE que sont les Secrétaires Généraux des ministères, les directeurs généraux des entreprises publiques et les présidents des sous-commissions Ad hoc chargés de l’analyse des projets, leur mission qui consiste à porter une appréciation sur la qualité des projets d’investissement public d’un coût supérieur ou égal à 100 millions de FCFA, et à se prononcer sur la délivrance ou non du Visa du maturité, à la lumière du Décret N°2018/4992 du 21 juin 2018 fixant les règles régissant le processus de maturation et l’Arrêté N°00000030/MINEPAT du 29 octobre 2019, portant organisation et fonctionnement du Comité Technique Interministériel d’Experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les Maîtres d’Ouvrages (COTIE). Au regard du contexte international morose marqué par un enchainement de crises, le MINDEL MINEPAT a appelé à une plus grande attention dans la préparation des Projets d’Investissement Public. Il a notamment appelé à plus de rigueur dans l’évaluation des projets soumis pour examen. Il est question selon le MINDEL, d’extirper toutes les activités qui ne concourent pas à la Formation Brute du Capital Fixe (FBCF), et de privilégier les initiatives en cohérence avec la SND30. Les membres du Comité doivent surtout s’assurer de la bonne maturation des projets dans la perspective de garantir leur bonne exécution, et d’améliorer la qualité de la dépense publique. A travers cette démarche, le Gouvernement veut enrayer l’insuffisante rigueur dans la préparation des projets d’investissement qui conduit très souvent à l’abandon des projets, la prolifération des avenants, les retards dans l’exécution, des malfaçons ou une exécution partielle des projets.
Parmi les projets soumis à l’examen de cette septième session du COTIE, on retrouve des projets tels que : le Renforcement du stock de sécurité de l’office céréalier par l’acquisition de 10 000 tonnes de céréales, l’appui à la modernisation des plants performants de cacaoyers au sein des coopératives ; L’acquisition des équipements en vue de l’informatisation de 24 Centres d’état civil principaux et de 8 Agences régionales du BUNEC ; et la Mise en place du Projet d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat, à l’Amélioration des Compétences et en Soutien à l’Industrialisation (PEAC).
En rappel, le processus de maturation des projets d’investissement public a pour but d’avoir une bonne lisibilité et une maîtrise des projets d’investissement public, notamment en ce qui concerne la localisation du projet, les procédés d’exécution, les spécifications techniques, la durée d’exécution, le coût, le planning prévisionnel et le suivi évaluation etc. afin d’accroître l’efficacité de la dépense publique; d’améliorer les performances des administrations publiques; de promouvoir la gestion axée sur les résultats et d’atteindre les objectifs fixés par les politiques publiques pour un relèvement substantiel des indicateurs de développement humain.